Histoire gawri 06

Et voilà les grandes vacances !


Toute la famille se trouve réunie dans notre vieille maison de village en plein cœur de la montagne corse. Une église, un cimetière, deux bars et une épicerie ouverte le matin, voila pour les activités villageoises. Mais un lac splendide, une rivière où l'on peut allégrement se baigner et une vue magnifique sur la montagne insulaire, voila pour le cadre extraordinaire de ce qui sera ma première expérience homosexuelle.
Évidemment comme chaque été, le nombre de chambres et de lits n'etait pas assez élevé pour que tout le monde puisse être tranquille. Alors les couples se forment et je me retrouve dans la même chambre… et surtout le même lit que mon cousin Christian et mon oncle Marc. Sa femme, ma tante, donc, avait laissé venir seul avec leur fils car elle travaillait encore pendant tout le mois de juillet.
Marc avait 43 ans, ni beau ni laid, ni gros ni maigre, ni grand ni petit... rien qui ne m'attirait, mais rien ne me révulsait non plus en lui. D'ailleurs je n'avais jamais pensé a quoi que ce soit le concernant. Son cas n'étant pas ce qui nous intéresse ici, ne perdons pas de temps dans une description fastidieuse et inutile.

Christian, quant à lui… Trop mignon !!! un peu plus âgé que moi, il avait 20 ans, c'était mon grand cousin, je l'admirais car il était toujours celui que l'on suivait au village, celui qui sautait du rocher le plus haut, celui qui avait les plus beaux abdos, celui qui enthousiasmait les filles… celui qui allait me dépuceler… mais ca, je l'ignorais !!
1m76, mince, bronzé, cheveux courts noirs légèrement ondulés, imberbe, musclé mais pas trop… en un mot : magnifique !
On dormait donc à trois dans ce grand lit de l'une des trois chambres du bas. Christian se trouvait entre son père et moi. Le lit était très grand donc on n'avait pas de problème pour trouver une position confortable pour s'endormir.

Rien ne me laissait supposer ce qui allait se produire dans l'attitude de Christian. Jamais une remarque quelconque, jamais un regard déplacé... alors que moi je ne me gênais pas pour le regarder quand on se retrouvait à la rivière en maillot.
Après plusieurs nuits à dormir à trois sans l'ombre d'une ambiguïté, un soir, Marc nous prévient qu'il ne rentrera pas de bonne heure et qu'il risquait même de dormir chez des amis sur Bastia.
Après être sorti sur la place du village jusqu'à minuit, heure a laquelle mes parents souhaitaient me voir rentrer à la maison, je me décidai d'aller me coucher espérant être suivi par mon cousin qui généralement rentrait en même temps que moi. Ce soir-là, il me dit qu'il profitait de l'absence de son père pour rester un peu plus tard et que je n'avais pas à m'inquiéter, il ferait doucement pour ne pas me réveiller quand il rentrerait.

Déçu… doux euphémisme… je rentrais donc seul et après une bonne douche, me couchai seul dans ce trop grand lit.
Vers 2 heures du matin, j'entendis Christian à la salle de bain en train de prendre une douche, je ne l'avais pas entendu rentrer mais j'avais dû me réveiller à ce moment-là pour une raison quelconque et j'en étais heureux car j'attendais de le sentir se coucher. Peut-être irai-je me coller contre lui en faisant semblant de dormir ? Peut-être oserais-je lui toucher les pieds avec les miens ?
Enfin, il entrait. Je n'osais ouvrir les yeux, il fallait que je fasse semblant de dormir. Il fit effectivement très doucement afin de ne pas me réveiller ; il entra délicatement dans les draps.
Une fois à l'intérieur du lit ; je le sentis se rapprocher de moi. Voulait-il voir si je dormais ? Quelle ne fut pas ma surprise quand je sentis un baiser de sa part sur mon front et entendis ces douces paroles : "dors bien mon cousin adoré"… !!!
Quel effet ! Je ne m'attendais pas à autant de douceur de mon cousin même si je savais qu'il m'aimait bien. J'avais l'impression de lui voler cette intimité car il pensait que je dormais sinon il n'aurait jamais dit une chose pareille : trop de pudeur pour ça.

Quelques minutes passèrent et je me demandais bien quoi faire pour me rapprocher de lui. Il s'etait mis de l'autre côté du lit et même si j'étais au milieu, il m'était difficile de me coller à lui sans éveiller ses soupçons.
J'étais tout à mes pensées quand je le sentis se tourner vers moi, sa main venait de frôler mon corps, il s'était mis sur le ventre, ses doigts vinrent me caresser très délicatement les cheveux… je devais rêver… ce n'etait pas possible… que se passait-il ?
Sa main descendit immédiatement sur mon torse, sans vraiment le caresser, elle survolait mon corps. Évidemment, je dormais sur le drap et en caleçon à cause de la chaleur ce qui facilitait ses gestes aventureux.
Le contact de sa peau sur la mienne me procurait des sensations inédites. Sa main parcourait à présent mon ventre, puis… avec précision et délicatesse, il entreprit d'enlever l'élastique de mon caleçon pour dégager mon sexe.

Je ne vous dis même pas dans quel état je me trouvais : c'était du surréalisme !!! Mon cousin était en train de me toucher… moi qui aurais payé presque pour pouvoir l'embrasser, le caresser, me donner à lui, j'étais prisonnier de sa main.
Malheureusement, ma trop grande excitation me fit éjaculer au simple contact de sa main sur ma queue. Dès qu'il la prit en main, il en sortit tout un flot de sperme et une jouissance vive et aiguë me transporta aux cieux plus hauts.
Quelle honte !!!! Comment réparer cette cruelle faute ? Comment le regarder dans les yeux après lui avoir éjaculé dans la main en faisant semblant de dormir sous ses caresses ?

Je ne bougeais plus. Il se tourna sans rien dire. Retourna dans son coin. Je laissais passer 5 bonnes minutes puis me levai doucement et me dirigeai vers la salle de bain pour me laver.

Quand je revins dans la chambre, je le trouvai assis, nu, bandant, les bras croisés. Je me serais fait fourmi si j'avais pu pour échapper à cette situation.

Mais finalement, j'assistais à un spectacle extraordinairement magnifique ; le plus beau mec du village se trouvait face à moi, nu et en pleine érection en me regardant avec un léger sourire complice. "Ça y est tu es enfin sorti ? Je dois y aller aussi, il faut que je me lave les mains. Ça colle" Désarmé, je ne dis rien et le vis passer à côté de moi sans vraiment le regarder. Je me couchai en l'attendant dans mon caleçon à demi excité.

En fait je me posais bien trop de questions : que devait-il penser ? qu'allait-il me dire ? allait-il en parler à qui que ce soit ? Tout un tas d'interrogations embrouillaient mon esprit quand la porte s'ouvrit et que mon cousin apparut avec toujours ce même sourire au coin des lèvres qui donnait à son visage une douceur et une tendresse que je ne lui connaissais pas. Ses yeux illuminaient la pièce... Dieu, qu'ils étaient beaux ! Il me regardait intensément mais sans que ce regard ne me gêne ; bien au contraire, j'avais une envie folle de m'y plonger et de m'y noyer ; je voulais qu'il me prenne et m'emmène loin de tout pour que je me perde avec lui. Il était torse nu, en short. Ce short noir était le seul vêtement qui le protégeait d'une nudité que mon esprit n'aurait en rien refusée. Sa poitrine était dénuée de poils ; cette absence de pilosité ne pouvait que me donner encore plus envie de poser mes mains, mes lèvres, mon cœur sur ces pectoraux bien dessinés. Je mentirais en disant que l'on pouvait admirer ses abdominaux mais son ventre était plat, il trahissait son côté sportif ; ses cuisses étaient poilues mais belles, ses jambes , ses pieds, tout, tout, j'avais envie de tout manger !!

Comme de bien entendu, mon sexe reprit une forme plus en rapport avec les idées qui me traversaient l'esprit et, en quelques secondes, une érection venait donner à mon caleçon des airs de tipi. Je ne savais que dire quand Christian s'approcha de moi, se mit sur le lit à quatre pattes, me regarda fixement en me disant d'une voix douce et calme, tout en me caressant le visage :
- "Tu crois pas que tu serais mieux sans ton caleçon ?"
- "Oui, répondis-je, je crois bien ; mais alors je ne veux pas être le seul à me trouver à poil !"
Il se mit alors sur le dos, toujours à mes côtés et releva ses jambes pour laisser glisser son short le long de ses cuisses, de ses mollets et de ses pieds ; je ne perdis aucune miette de ce trajet et fis exactement de même. Je pus alors m'apercevoir que mon érection n'était rien en comparaison avec celle de mon cousin. Son sexe était bien plus grand que le mien. Une envie folle de le toucher s'empara de moi mais je n'osai pas. Il me demanda si j'avais envie de me masturber, si je le faisais souvent et si j'aimais ça.


- "Bien sûr, oui....mais tout à l'heure j'a encore beaucoup plus aimé, c'était très bon"
- "Tu veux me faire la même chose ?"
- "Heu...."
Et me voilà prêt à toucher l'objet de mon désir, je posai ma main dessus, ne pus refermer complètement mes doigts et sentit une chaleur m'envahir. Il posa sa main sur la mienne et me fit faire des allers retours. Il dut apprécier puisque sa main se détacha de la mienne pour venir prendre ma queue bien raide. J'ai eu peur de ne pas pouvoir me retenir une nouvelle fois mais fus très heureux de sentir que la sensation de bien être qui me parcourait le corps ne devait pas me quitter immédiatement.
Je n'en pouvais plus, j'avais trop envie de me coller contre lui ; surtout qu'il ne disait rien mais me regardait avec des yeux encore plus mailicieux que lorsqu'il sortit se laver les mains. Je collai alors mes pieds contre ses mollets, je bougeais tellement pour me sentir contre lui que je finis par me retrouver assis sur lui ! Il me caressa alors les tétons, me les pinça, posa ses deux mains sur ma poitrine. J'étais bien sur plus petit que lui, moins costaud, plus gamin quoi.....il n'eut aucun mal a faire ce qu'il voulait de moi...surtout que je n'avais pas la moindre envie de résister !

Mes jambes n'étaient pas très velues, il les embrassa ; les releva et me fit avancer vers lui ; je me retrouvai ainsi la tête en arrière, posée entre ses jambes et avec sa langue qui vint titiller le bas de mes couilles. Quel pied ! Je ne pensais pas que l'on pouvait connaître pareil sentiment de bien être ! Sa langue vint peu à peu goûter à mon intimité anale, il me lechait le cul avec délice; il aimait ça et moi j'étais aux anges… Tout à coup, il bascula, en un tour de main j'étais passé sous lui. Il me ragarda, me demanda toujours avec ce sourire malicieux si j'avais aimé…
- "Bien sur!!!!"
- "Alors à présent on va passer à une autre étape"
- "Laquelle ?", dis-je naïvement
- "Je vais te sucer et tu feras exactement la même chose ; tu veux bien essayer ?"
- "Ben, oui"
Nous prîmes alors une position bien appréciable : le 69 en étant allongé de côté ; je pouvais le voir me sucer et moi j'avais son sexe dans ma bouche. Quand il le présenta à l'entrée de celle-ci, je n'eux aucun mouvement de recul mais je pris mon temps pour la regarder et me dire que j'allais réaliser l'un de mes fantasmes ; j'allais enfin sucer un mec, et pas n'importe lequel !

Quand je le pris en bouche, j'ai eu envie de le bouffer littéralement, je me suis jeté dessus comme un affamé, j'ai sucé, sucé, sucé, j'avais même envie qu'il éjacule en moi tant j'étais excité !! Finalement, et c'est moi qui eux envie de jouir en premier ; j'ai arrêté de le sucer pour le lui dire ; "Et alors, tu n'en as pas envie ? Tu es puceau non que je sache ? Donc, je ne risque rien ; j'ai très envie de recevoir ton sperme ; ne t'en fais pas, moi je me retirerai". Il reprit de plus belle ; j'avais une envie folle de jouir, je m'en souviens comme si c'était hier !! En fait, j'espérais qu'il jouisse en même temps que moi ; je savais que ce n'était pas très sérieux de ma part que de vouloir qu'il me jouisse dans la bouche mais j'étais dans un tel état !! Finalement, j'ai éjaculé une tonne de sperme…
Il a tout pris, avalé, s'est délecté, a léché… puis s'est retiré et tout en continuant à me lécher le gland, il s'est mis à se masturber et il a joui à son tour, laissant une quantité non négligeable de foutre venir s'étaler sur son ventre. Pour ma part, j'étais dans un état second pour tout vous dire et je n'avais qu'une envie, me coller contre mon cousin, lui dire que cela avait été merveilleux et que je voulais un calin à présent. Il laissa passer quelques instants, puis, dans un sourire magnifique me dit :
- "Je crois que tous les deux on va devenir bien plus que des cousins !" Je me collai alors à lui et lui répondis :

- "Tout ce que tu voudras ; mais là j'aimerais que tu me serres très très fort" J'avais en moi un étrange sentiment, double en fait : je me sentais heureux mais terriblement gêné parce que, à présent, c'était une certitude, j'étais homosexuel.

Pour tout vous dire, les jours qui suivirent furent assez merveilleux ; malheureusement, les vacances prirent fin à la fin de l'été ; je n'ai pas envie de vous raconter le jour des adieux, ils me font encore pleurer aujourd'hui, 12 ans après. Nous échangèrent quelques coups de téléphone mais pas de lettres pour ne pas éveiller le soupçon durant quelques mois. L'année suivante, mon cousin partait en Irak faire la guerre ; vous vous souvenez, ou avez entendu parler de cette guerre du Golfe.... À son retour, il devait passer par chez moi avant de rentrer dans le nord de la France où il habitait avec ses parents ; effectivement, il s'est arrêté ; j'aurais préféré ne jamais le revoir. Il n'était plus le même, il était devenu dur, froid, taciturne et plus aucun sourire n'illuminait son visage qu'un regard sombre rendait mauvais. Il resta deux jours, dormit dans ma chambre, sans un mot ; RIEN ! Quand il partit, il me dit simplement au creux de l'oreille :


- "Je n'ai rien oublié ; mais ils m'ont changé ; pardon" Je ne l'ai plus revu ; aux dernières nouvelles, il est dans un pays d'Afrique, en train de jouer au petit soldat. Je peux juste dire que j'ai longtemps pleuré ; aujourd'hui, tout va mieux mais je n'ai pas trouvé le grand amour

 

 

 

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