Histoire gawri 19

kikooo tlm,

Je suis un garcon de 18 ans et j'ai rencontré il y a deux semaines Marc, un garcon gay de 19 ans, sur internet. Et depuis on n'arrete pas de s'appeler, on ne cesse de penser l'un à l'autre, je trouve cela merveilleux d'autant plus que c'est la première fois pour moi que je tombe amoureux. Avant lui je n'avais rencontré personne car je ne m'assumais pas vraiment en tant que gay.

et vendredi dernier, en fin d'après midi je suis allé le voir chez lui. En fait, il est venu me chercher à la gare de RER, on s'est balladé un peu ville, on a beaucoup discuté.

Puis nous sommes allé dans la forêt qui est juste derrière chez lui. On a marché quelque temps dans le bois, on s'est isolé un peu du chemin.

On était tous les deux très nerveux. Mais Marc largement plus que moi, il était un peu paniqué qu'on se retrouve ainsi tous les deux. Il m'a ému, touché. Il m'a dit que personne en dehors de sa famille avait franchi sa "bulle", aucun "étranger" ne s'était approché si près. Il restait assez éloigné de moi. Au téléphone il m'avait demandé de faire le premier pas car lui n'oserait pas, je comprenais pourquoi...

Alors je me suis décidé et je me suis doucement approché de lui, j'ai glissé ma main droite derrière sa tête, l'ai posé sur sa nuque délicatement en caressant tendrement ses cheveux.

Puis j'ai posé mes lèvres sur les siennes, ses lèvres sèches et tremblantes. A ce moment il s'est vivement reculé en disant " je ne peux pas, je ne peux pas ..." tout en mettant le bout de ses doigts à l'endroit de ses lèvres où je lui ai dérobé notre premier baiser.

Il s'est encore plus écarté de moi, l'air paniqué, les jambes qui tremblaient et ses joues tendres de bébé qui rosissaient à vue d'oeil. Moi aussi j'étais paniqué, je ne savais pas quoi faire, comment le réconforter, le rassurer.

Il me disait sans cesse: " ça va aller, je vais me contrôler, je vais y arriver"...C'était ma première rencontre gay, donc forcément pas évident.

Je ne savais plus trop quoi penser. Je ne savais pas s'il me trouvait moche, s'il regrettait, si je me prenais mal... Je pensais qu'il allait me dire un truc du style: " je préfère les fille" ou bien alors : " désolé mais tu n'es pas mon style..." je m'attendais vraiment à tout.

Je le voyais paniqué de plus en plus, il tenait presque plus sur ses jambes, il tremblait, tremblait. J'étais décontenancé, je ne savais pas comment m'y prendre.

La forêt était calme, on pouvait entendre au loin des enfants qui jouaient. De temps en temps on apercevait un avion qui amorçait sa descente sur Orly.

Il faisait un peu froid, on était emmitouflé Marc et moi dans des doudounes... Nos chaussures étaient salies par la boue et les feuilles qui couvraient le sol du bois.

Ensuite je posai mon sac au pied d'un arbre qui se situait derrière moi. Je lui laissai un peu de temps afin qu'il reprenne ses esprits. Je lui ai conseillé tendrement de poser son sac à côté du mien pour commencer. Je le regardai qui tremblait comme une feuille, les jambes coupées par l'émotion. Alors je me mis à lui sourire, il me dit: " c'est pas que je veux pas, j'y arrive pas. Mais j'en meurre d'envie, mais j'y arrive pas"... Il me faisait mal au coeur, j'étais très touché... Je savais pas quoi faire pour le mettre à l'aise. Il essayait de se calmer tout seul, ses mains cachaient presque son visage.

Je m'approchai une deuxième fois tout doucement de lui. Un pas après l'autre. Puis je pris ses mains dans mes mains, je les faisais glisser des son visage, les serrant délicatement dans les miennes.

Je le regardai en souriant, essayant de lui donner confiance, de le rassurer.

Lui murmurant quelques mots gentils, j'approchai ma bouche près de son oreille. J'en profitai ainsi pour déposer quelques bisous sur sa joue, dans son cou, au bord de ses lèvres. Puis j'arrêtai, le regardai pour voir sa réaction. Il tremblait encore, les yeux baissés, mais il ne dit plus rien, il attendait... Alors je le pris doucement dans mes bras, le serrant chaleureusement contre moi, tentant de le rassurer comme je pus. Je le serrai au creux de mes bras, essayant de lui faire sentir ma chaleur, mon affection, mon amour.

Il ne bougeait pas, je le sentais bloqué. Il tremblait encore plus. Une nouvelle étape avait été franchie...

J'avais sans cesse la chanson de Dido (Hunter...)qui passait en boucle dans ma tête.

Je pouvais le sentir près de moi . Je trouvais cela merveilleux et intense à la fois. Je savais qu'il était bien, même s'il était très stressé.

Je recommençai à lui faire des bisous, j'avai remarqué qu'il tremblait presque plus lorsque que je l'embrassais.

Ses yeux baissés, ses mains étaient revenus cachées son visage, j'entendis un murmure où il me disait : " tu sais je t'aime..."

Quand je compris ce qu'il venait de dire, je me mis à sourire encore plus, puis je le serrai contre moi encore plus fort.

Je repris mes baisers là où je les avais laissés. Je les faisais de plus en plus soutenus et j'approchais mes lèvres des siennes.

Je redéposai à nouveau un baiser sur ses lèvres.

Il ne recula pas cette fois.

Au contraire, j'eu encore l'impression qu'il attendait.

Je le dévisageai, je trouvai ses yeux noisettes magnifiques, d'un marron très clair avec le contour d'un vert soutenu.

Il faisait de plus en plus frais dans la forêt en ce vendredi après-midi, premier jour de mars 2002. Jour inoubliable pour nous deux, jour de notre premier baiser... Pile poil 10 jours après notre première rencontre.

Je le regardai fixement dans ses yeux, je recommençai ce baiser sur ses lèvres. Je le fis plus insistant, plus intense.

Alors sa bouche s'ouvrit légèrement et il m'embrassa lui aussi.

On s'embrassai doucement, en prenant notre temps. En se découvrant l'un et l'autre. Nos lèvres ne se décollaient plus. J'eu le courage à aventurer ma langue sur ses lèvres que je commençai à lécher. Du bout de ma langue, je fis le tour de ses lèvres. Elles étaient rose pâle, très douce, très tendres.

Sa bouche à peine entrouverte, je glissai ma langue dans cet endroit vierge. J'en explorai le contour des dents de devant, puis je touchai l'extrémité de sa langue qui, elle aussi, s'aventurait sur la mienne.

Nous nous embrassâmes ainsi longuement, toujours plus serrés l'un contre l'autre.

Je laissai mes mains aller là où elles voulaient.

J'adorai sentir sa chaleur contre moi.

Je pus effleuré son jean et sentir très nettement une érection, excitante...

On arrêta de s'embrassai, je reculai à peine pour le regarder. Il me fixai de ses yeux de bébé.

On se serra dans les bras l'un de l'autre...

Quelques minutes de bonheur qui étaient pour nous une éternité. Quelques minutes où il n'existe que nous sur terre.

Quelques minutes où je fermai les yeux, j'oubliai tout et je connu pour la première fois de ma vie le bonheur...

je l'entendis murmurer: " j'ai l'impression de faire une grosse bêtise... Tu as déjà connu cette sensation toi ? Je suis entre le rire et les larmes... Je t'aime..."

Moi aussi je t'aime mon bébé d'amour, moi aussi je t'aime. C'était une rencontre gay vraiment fantastique.
...

christophe

 

 

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