Histoire gawri 24 |
J'avais
peut-être 19 ans.
La vrais nature de ma sexualité devait se manifester de manière inattendue. De temps en temps nous visitions, ma famille et moi, un oncle et une tante. C'etait une expedition de 200km entassés dans la voiture familiale, d'où la rareté de ces visites. Ils avaient 2 fils, mes cousins, l'un de mon âge tout aussi boutonneux et en proie aux mêmes fantasmes que moi. L'autre plus jeune, 2 ans de moins peut-être. Il était mignon, blondinet, les yeux bleus, un sourire d'ange, bref il avait un air "de fille" comme on disait à l'époque. C'était surtout un emmerdeur de première, toujours dans nos pattes à vouloir faire ce que nous faisions nous les aînés. Un jour alors que nous discutions son frère et moi dans sa chambre, il m'a sauté dessus en disant "battons-nous si tu es un homme, etc.." des conneries de gamin quoi. Son frère, qui ne le supportait pas, excédé par cette interruption est sorti de la chambre. Luc (c'était son nom) et moi restâmes seuls. Ce petit coquin se fit insistant, se colla à moi et m'obligea à rouler sur le lit avec lui, en prétextant vouloir tester chatouilles, morsures et autres griffes pour me faire adopter une attitude plus agressive et entrer dans son jeu. Il était sur moi, s'agitait dans tous les sens en riant très fort. J'ai senti soudain un fourmillement familier qui montait dans mon sexe. J'ai voulu le mordre pour le faire lâcher prise, mettre fin à ce jeu qui tout d'un coup me troublait trop violemment, j'ai senti sous ma bouche le grain de sa peau, fine, satinée et odorante du savon du bain qu'il venait de prendre et de l'eau de Cologne dont il s'était abondamment aspergé. Ma morsure s'est transformée en quelque chose de différent, ma bouche s'est ouverte, ma langue l'a touché, ma bouche s'est refermée sur son cou et je l'ai léché tout le long de sa nuque dans un plaisir intense qui m'a fait frémir et qui l'a rempli d'une joie inattendue. Il a éclaté de rire et s'est pressé plus fort contre moi. À ce moment je me suis plus retenu, je me suis mis à bander comme un fou, je sentais cette vibration intense de ma queue et les pulsations qui la faisait battre dans mon slip. Il riait, s'agitait et se frottait tout contre mon ventre augmentant mon érection et mon désir. Je le pris à pleines mains, le pétris, pressais ses fesses, le fit me branler de tout son ventre, j'ai senti son sexe contre le mien, il bandait aussi, lui le petit Luc, si frêle, si mignon, ce petit chéri à sa maman. Il a senti la bosse dans mon pantalon, a poussé un petit cri et a dit "Mais qu'est-ce c'est que ça, mon vieux, on bande?" et aussi sec, il a mis sa main sur ma braguette. Il a appuyé, palpé, touché, pressé la bosse, puis il a commencé à me frotter de sa main qui devenait tout d'un coup très experte. "Tu me fais rire à te sentir comme ça," me dit-il. Voulait-il me donner le change avec sa fausse innocence tout à coup mise à nu? L'hypocrite savait très bien ce qui arrivait, ce qu'il faisait et il aimait ça. Un vrai petit diable qui me frottait la queue en faisant semblant de jouer à autre chose. Il riait de me sentir en feu. Je léchais sa nuque, ses épaules, ses oreilles tout ce que je pouvais atteindre de ma bouche devenue avide de se remplir de sa peau, de sa chair si proche, si douce, qui sentait si bon. Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais faire de lui à part prendre ce plaisir fou, intense qui m'habitait tout entier. Je ne pensais même pas à le toucher lui, il me possédait littéralement. Sa main ne me lâchait pas, il riait de plus en plus fort. On a continué comme ça un moment, combien de temps, je ne sais pas, peut-être que ça n'a duré que 5 minutes après tout. Ça a été tellement violent que je ne sais plus. De la pièce d'à côté on entendait son frère qui disait: "Ferme-la, tu fais trop de bruit à gueuler comme ça!" mais c'était le bruit qui nous protégeait et augmentait notre complicité. J'ai tenu tant que j'ai pu, c'était trop bon. Tout d'un coup tout est parti, j'ai éjaculé comme ça dans mon slip. J'avais l'impression que ça ne s'arrêtait pas de couler, j'avais l'impression que ma bite voulait fouetter l'air mais elle était emprisonnée par cette main diabolique. C'était la première fois que ça m'arrivait de juter ainsi par un contact avec un autre corps, une autre main que la mienne. Un délire, j'en avais plein partout, c'était chaud, ça collait mes poils sur mon ventre, ça mouillait mes vêtements. Il s'est écarté comme si de rien était, il était rouge, soufflait très fort et souriait, beau, content, il m'avait eu, moi le grand, l'aîné à qui il avait fait rencontrer sa vérité en un éclair. J'ai voulu l'embrasser sur la bouche, désemparé, ivre de la jouissance que je ressentais encore, il m'a repoussé, il m'a dit: "Ça va, tu te sens mieux?" et il est parti sans un geste, droit, fier de lui, sans aucune gêne. Son frère, en le voyant arriver lui a dit: "Mais tu t'es vu? Tu es rouge comme une pivoine et tu transpires, tu vas attraper la crève!" et l'autre, tout en essuyant ce qu'il savait ne pas être de la sueur mais ma salive, lui répondit, tranquillement: "Occupe-toi de tes affaires, je sais ce que je fais!" Je suis allé à la salle de bains où je me suis essuyé mais l'excitation avait été trop forte, j'ai dû me masturber et me faire jouir une fois encore pour retrouver mes esprits. Cela devint une habitude: me masturber en pensant à cette scène. On s'est revu quelques fois au hasard des réunions de famille. J'ai voulu rejouer comme ça une fois encore, mais ce n'était pas la même chose, les parents nous cernaient de partout, ça a été furtif. J'ai vite saisi l'impossibilité de le chercher ainsi, et que j'en voulais plus mais la famille était trop présente. On ne nous aurait jamais pardonné cette intimité interdite à l'époque. Ce jour-là j'ai su ce que j'aimerais: les garçons qui ressemblent ou qui se prennent pour des filles, et les filles qu'on prend par derrière, dans des torrents de senteurs et de parfum.
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